Aujourd’hui, j’invite Morgane pour parler d’un sujet (très) sensible et très particulier : le conflit Israëlo-Palestinien. Plus largement, cela m’intéressait de creuser la question de savoir comment parler de sujets (plus ou moins) tabous avec les enfants et les jeunes. Prendre l’exemple d’un sujet tabou actuel m’a semblé être le plus pertinent pour aller voir cela de plus près.
Avec un sujet comme celui-ci, se pose tout de suite la question de l’engagement personnel : à l’ère des réseaux sociaux et des haters, il en faut peu pour enflammer les foules anonymes qui viennent balancer des remarques, sans même avoir pris le temps d’aller plus loin que le titre de la publication (je suis d’ailleurs curieux de voir si cela va être le cas ici…). Mon objectif avec cet entretien n’est pas de savoir quelle est la position de la personne, si je suis d’accord avec ou nous, mais vraiment de m’appuyer sur un exemple concret pour avoir un retour d’expérience sur comment traiter d’un sujet tabou avec le public en ACEM.
Un sujet tabou, c’est un sujet qui amène des positionnements et des émotions fortes, parfois tellement vives qu’il est difficile d’en parler. Comment sensibiliser à un sujet, ouvrir le débat et les esprits en évitant de créer de nouveaux conflits ? Comment construire une histoire commune dans nos espaces collectifs ?
Morgane est salariée d’une association d’éducation populaire et anime des ateliers. J’ai trouvé cet entretien très éclairant, et j’espère qu’il en sera de même pour toi ! Bonne écoute.
Pour aller plus loin
- Une terre peuplée, 12 histoires d’une réalité palestinienne, témoignages collectifs des habitant·es de Dheisheh (camp de réfugié·es en Palestine), aux éditions Cafard.
- Pôle international des Ceméa
- Plateforme des ONG française pour la Palestine